Introduction
Le système salarial suisse présente certaines particularités qu’il est essentiel de comprendre, tant pour les employeurs que pour les employés. En Suisse, le calcul du salaire fait intervenir différents éléments (salaire de base, primes, cotisations, impôts, etc.), et il est crucial de distinguer salaire brut et salaire net. De même, la fiscalité sur le revenu (notamment l’impôt à la source et la déclaration d’impôt annuelle) varie selon le statut du travailleur. Ce guide pédagogique fait le point sur les salaires et impôts en Suisse en 2025, afin d’accompagner employeurs et employés dans la compréhension de leurs obligations et droits. (Informations valables au 27 février 2025.)
Salaire Brut en Suisse : Définition et éléments constitutifs
Le salaire brut est le montant total convenu dans le contrat de travail, avant toute déduction. Il comprend le salaire de base mensuel ainsi que, le cas échéant, les éléments constitutifs suivants :
- Le 13e mois de salaire : Fréquent en Suisse, il correspond à un mois de salaire supplémentaire (généralement équivalent à 8,33% de chaque mensualité brute lorsqu’il est réparti sur l’année). S’il est prévu dans le contrat, le salaire annuel brut inclut ce 13e salaire.
- Les primes et bonus : Par exemple, une prime de performance, un bonus annuel ou une commission. Ceux-ci font partie du salaire brut lorsqu’ils sont versés.
- Les indemnités et allocations : Certaines allocations (p. ex. allocation de logement, indemnité de transport, avantages en nature) peuvent être considérées comme du salaire imposable et donc intégrées au brut.
- Les heures supplémentaires : Si elles sont rémunérées (p. ex. avec un supplément légal de 25% en cas d’heures sup payées), le montant versé pour les heures supplémentaires s’ajoute au salaire brut du mois concerné.
En résumé, le salaire brut correspond à tout ce que l’employeur verse avant d’effectuer les retenues légales et conventionnelles. C’est la référence de base pour calculer les charges sociales et impôts.
Les Cotisations Sociales Obligatoires (AVS, AI, APG, AC, etc.)
Du salaire brut, l’employeur doit déduire les cotisations sociales suisses obligatoires, qui financent les assurances sociales du pays. Ces prélèvements, souvent appelés charges sociales, sont répartis entre l’employé et l’employeur :
- Part employé : montants prélèvés sur le salaire brut de l’employé (ils réduisent donc son salaire net).
- Part employeur : montants payés directement par l’employeur en sus du salaire brut convenu (charges supplémentaires pour l’entreprise).
En Suisse, la répartition est généralement paritaire : la moitié des cotisations à certaines assurances est à charge de l’employé, l’autre moitié à charge de l’employeur. Voici les principales cotisations sociales en Suisse et leur rôle :
- AVS (Assurance Vieillesse et Survivants) : Il s’agit du 1er pilier de la retraite suisse, une assurance publique qui finance les pensions de vieillesse et de survivants. Taux : à parts égales employeur/employé. Chaque mois, un pourcentage du salaire brut est prélèvé pour l’AVS.
- AI (Assurance Invalidité) : Cette assurance couvre le risque d’invalidité (rente AI en cas d’incapacité de gain durable). Taux : partagé également entre employé et employeur, souvent cumulé avec l’AVS.
- APG (Allocations pour perte de gain) : L’APG compense la perte de salaire lors de certains congés obligatoires (service militaire, congé maternité ou paternité, etc.). Taux : partagé également. Souvent, l’AVS, l’AI et l’APG sont prélevés ensemble en une seule ligne sur la fiche de salaire.
- AC (Assurance-chômage) : L’assurance-chômage garantit un revenu temporaire en cas de perte d’emploi. Taux : lui aussi partagé à 50/50 entre employé et employeur, jusqu’à un certain plafond de revenu annuel. Au-delà de ce plafond légal, une cotisation de solidarité réduite peut s’appliquer.
- LPP (Prévoyance professionnelle) : C’est le 2e pilier de la retraite suisse, une cotisation de pension de retraite complémentaire gérée par des caisses de pension. Elle est obligatoire dès que le salaire annuel dépasse un certain seuil. Taux : variable selon l’âge et le règlement de la caisse, mais là aussi l’employeur finance au minimum la moitié (souvent plus) et l’employé voit sa part déduite du salaire brut.
- Assurance accident (LAA) : L’assurance-accidents est obligatoire. L’employeur paie la prime pour l’assurance accident professionnelle (accidents survenant sur le lieu de travail ou trajets professionnels). La prime pour l’assurance accident non-professionnelle (accidents pendant les loisirs) est généralement prélevée sur le salaire de l’employé. Ces primes sont calculées selon des taux d’assurance et ne sont pas à parts égales (chaque entreprise a un taux selon son assureur et son secteur d’activité).
Toutes ces cotisations sont calculées sur la base du salaire brut. L’employeur les verse aux caisses d’assurances sociales compétentes (caisse AVS, caisse de chômage, caisse de pension, assureur accident, etc.) après les avoir déduites sur la fiche de paie. Il est important de noter que les taux exacts peuvent évoluer (par exemple, ajustement des contributions AVS ou de l’AC). Pour connaître les taux en vigueur précis à une date donnée, il convient de se référer aux sources officielles (comme les publications de l’Administration fédérale des contributions ou de votre caisse de compensation cantonale).
Salaire Net : du Brut au Net – Calcul et Exemple (2025)
Après déduction de toutes les charges sociales à charge de l’employé, on obtient le salaire net (avant impôt). Le salaire net est le montant effectivement versé à l’employé chaque mois. Pour illustrer le passage du brut au net, prenons un exemple chiffré (valeurs fictives arrondies) :
Supposons un salaire brut mensuel de 6 000 CHF (pour un employé célibataire, sans enfant). Les déductions pourraient se présenter comme suit :
Élément | Montant (CHF) |
Salaire brut mensuel | 6 000 CHF |
Cotisation AVS/AI/APG (env. 5,3%) | − 320 CHF |
Cotisation AC (assurance-chômage, env. 1,1%) | − 66 CHF |
Cotisation LPP (prévoyance 2e pilier, ex. 5%) | − 300 CHF |
Assurance accident non-professionnelle (p. ex. 1%) | − 60 CHF |
Total des cotisations employé | − 746 CHF |
Salaire net avant impôt | 5 254 CHF |
Prélèvement d’impôt à la source (p. ex. 10%) | − 525 CHF |
Salaire net à verser (à payer) | 4 729 CHF |
Dans cet exemple indicatif, un employé gagnant 6 000 CHF brut par mois reçoit environ 5 250 CHF net après les cotisations sociales (le montant exact dépend de la situation propre du salarié, de son taux de LPP, etc.). Le salaire net représente donc près de 88% du brut dans ce scénario avant impôt. Si ce salarié est soumis à l’impôt à la source, une retenue fiscale d’environ 10% par exemple réduirait son revenu final à approximativement 4 700 CHF.
Remarque : Les pourcentages utilisés ci-dessus sont indicatifs pour 2025. Ils peuvent varier légèrement selon les taux en vigueur réels et la situation (par exemple, le taux LPP dépend de l’âge et de l’institution de prévoyance).
L’impôt à la source en Suisse pour les Employés Étrangers
L’impôt à la source est un prélèvement fiscal effectué directement par l’employeur sur le salaire de l’employé, puis reversé aux autorités fiscales. En Suisse, ce mode de taxation concerne principalement les travailleurs qui ne sont pas titulaires d’un permis de séjour permanent. Voici ce qu’il faut savoir :
Qui est concerné par l’impôt à la source ?
Les employés étrangers résidant en Suisse sans statut d’imposition ordinaire sont en général soumis à l’impôt à la source. Concrètement, cela vise notamment :
- Les salariés titulaires d’un permis de travail suisse de type B ou L (permis de séjour temporaire).
- Les travailleurs frontaliers selon les accords internationaux (par exemple, certains résidents de France travaillant en Suisse, sous réserve des conventions entre pays et cantons).
- De manière générale, tout étranger travaillant en Suisse sans permis d’établissement (permis C) ni nationalité suisse, sauf exceptions.
En revanche, les personnes de nationalité suisse ou au bénéfice d’un permis C sont en principe imposées par le biais d’une déclaration fiscale annuelle classique (voir section suivante), et ne sont pas prélevées à la source sur leur salaire (sauf cas particuliers comme les frontaliers suivant certaines règles).
Calcul et barèmes de l’impôt à la source
Le montant prélevé à la source dépend du revenu brut du salarié (après déduction des cotisations sociales) et de sa situation familiale. Les barèmes d’impôt à la source 2025 sont des grilles de taux fixées par chaque canton, alignées sur l’imposition annuelle correspondante. On distingue généralement plusieurs barèmes :
- Célibataire sans enfant (p. ex. barème A0 dans de nombreux cantons)
- Personne mariée ou avec enfants à charge (barèmes différents selon que le conjoint a un revenu ou non, p. ex. barème B, C, etc.)
- Autres situations spécifiques : avec ou sans appartenance religieuse (pour les cantons où l’impôt ecclésiastique existe), frontaliers (barème spécial G par exemple), etc.
Chaque barème correspond à un taux d’imposition prélevé sur le salaire mensuel. Ce taux est calculé de manière à être équivalent à l’impôt annuel total si le revenu se maintenait sur l’année. L’impôt à la source en Suisse est donc automatique : l’employé voit directement une ligne de retenue fiscale sur sa fiche de salaire. Par exemple, pour un salarié célibataire gagnant 6 000 CHF brut (~5 000 CHF net avant impôt), le barème applicable pourrait prévoir un prélèvement d’environ 10% (soit ~500 CHF d’impôt à la source chaque mois). Un salarié avec deux enfants à charge aurait un taux plus faible pour le même salaire, grâce aux déductions pour enfants intégrées dans le barème.
Il est important de noter que ces barèmes sont ajustés périodiquement et varient d’un canton à l’autre. Pour consulter les barèmes d’impôt à la source 2025 exacts, référez-vous au site de l’Administration fiscale de votre canton ou aux tableaux publiés par l’Administration fédérale des contributions.
Obligations de l’employeur en matière d’impôt à la source
L’employeur joue un rôle central : en tant que débiteur de la prestation imposable, il doit effectuer correctement le prélèvement et le versement de l’impôt à la source. Concrètement, les obligations de l’employeur comprennent :
- Déterminer le barème applicable pour chaque employé concerné (sur la base des documents fournis par l’employé : permis de travail, état civil, nombre d’enfants, etc.).
- Calculer et déduire l’impôt à la source à chaque paie mensuelle, puis reverser ces montants aux autorités fiscales cantonales dans les délais légaux.
- Informer le salarié du montant prélevé : la fiche de salaire mensuelle indique clairement l’impôt à la source déduit. En fin d’année, l’employeur doit également fournir un certificat de salaire incluant le total de l’impôt à la source prélevé sur l’année.
- Signaler tout changement de situation de l’employé aux autorités fiscales (par exemple, un mariage, la naissance d’un enfant ou un changement de taux en cours d’année) afin d’ajuster le barème si nécessaire.
En résumé, l’impôt à la source simplifie la vie du salarié étranger en lui évitant une démarche immédiate de déclaration fiscale annuelle. Toutefois, il peut dans certains cas demander une rectification en fin d’année (pour prendre en compte des déductions non incluses dans le barème, comme des frais de garde, cotisations du 3e pilier, etc., selon les dispositions cantonales).
Déclaration d’impôt pour les résidents suisses
Si vous êtes résident fiscal en Suisse (citoyen suisse, titulaire d’un permis C, ou étranger marié à un(e) Suisse(sse) sans impôt à la source, etc.), vous êtes soumis à l’impôt ordinaire. Cela signifie que vous devez remplir chaque année une déclaration d’impôt pour l’année précédente. Voici les points clés de ce processus :
Principe de l’imposition annuelle
L’impôt sur le revenu des personnes physiques en Suisse est perçu au niveau cantonal, communal et fédéral via un système de déclaration annuelle. Chaque printemps, les contribuables remplissent une déclaration indiquant les revenus et la fortune de l’année écoulée. Le revenu imposable est calculé à partir du revenu brut total de l’année (salaire, revenus financiers, etc.) auquel on soustrait les déductions fiscales suisses autorisées.
Une fois la déclaration soumise, l’autorité fiscale calcule le montant de l’impôt annuel en appliquant les taux d’imposition du canton et de la commune de résidence (auxquels s’ajoute l’impôt fédéral direct). La facture d’impôt tient compte des acomptes déjà payés ou retenus (p. ex. retenues à la source, acomptes versés par le contribuable en cours d’année).
Revenus à déclarer et déductions possibles
Dans la déclaration, il faut déclarer tous les revenus imposables :
- Les salaires annuels bruts (figurant sur le certificat de salaire suisse fourni par l’employeur).
- Les autres revenus éventuels : revenus indépendants, rentes (AVS, AI), revenus de placements financiers, loyers, etc.
- La fortune (avoirs bancaires, titres, immobilier), car une taxe sur la fortune existe dans la plupart des cantons.
Heureusement, le système prévoit de nombreuses déductions fiscales pour atténuer la charge :
- Frais professionnels : forfait ou frais réels de déplacement domicile-travail, repas pris à l’extérieur, etc.
- Primes d’assurance maladie : déduction partielle des primes d’assurance maladie payées.
- Intérêts d’emprunts (p. ex. intérêts hypothécaires sur un logement).
- Contributions à la prévoyance : cotisations au 3e pilier (prévoyance privée déductible jusqu’à un plafond annuel), rachats dans la caisse de pension (2e pilier).
- Charges de famille : déduction pour enfants à charge, frais de garde des enfants, pensions alimentaires versées, etc.
- Autres déductions : dons à des œuvres d’intérêt public, frais médicaux importants non remboursés, etc.
Après déductions, on obtient le revenu imposable qui sert de base au calcul de l’impôt. Chaque contribuable reçoit ensuite une notification de taxation indiquant le montant d’impôt dû. Il est à noter que les barèmes d’imposition varient selon les cantons et communes, ce qui implique des différences de charge fiscale selon le lieu de résidence.
Démarches et échéances
Les employés reçoivent en général leur formulaire de déclaration d’impôt ou un accès à la plateforme en ligne fiscale en début d’année (souvent vers février). L’échéance de remise de la déclaration se situe en mars-avril (variable selon les cantons, avec possibilité de prolongation sur demande). Il est important de respecter ces délais sous peine de rappel, voire d’amende.
Pour remplir la déclaration, le document clé fourni par l’employeur est le certificat de salaire (reprenant le total du salaire brut annuel, les cotisations prélevées et les allocations reçues). L’employé doit y ajouter les justificatifs nécessaires pour les déductions qu’il souhaite faire valoir. Après traitement par l’administration fiscale, l’impôt final est calculé. Si le contribuable a déjà payé des acomptes ou été imposé à la source, cela sera pris en compte : il recevra soit une facture complémentaire, soit un remboursement en cas de trop-perçu.
Attention : même les personnes imposées à la source peuvent être tenues de déposer une déclaration d’impôt ordinaire dans certaines situations (par exemple si leur revenu annuel brut dépasse un seuil légal, ou en présence de revenus non soumis à la source). Il est donc important de vérifier sa situation chaque année.
Obligations de l’employeur : fiches de salaire, certificats et déclarations
Outre le paiement du salaire en lui-même, l’employeur suisse a plusieurs obligations légales en matière de documentation et de déclarations liées aux salaires et impôts.
Fiche de salaire mensuelle (bulletin de paie)
Chaque mois, l’employé doit recevoir une fiche de salaire détaillant le calcul de son salaire. Ce document reprend :
- Le salaire brut du mois (y compris, le cas échéant, le 13e mois au prorata, les heures supplémentaires, primes, etc.).
- Le détail de toutes les cotisations sociales (part employé) prélevées : AVS, AI, APG, AC, LPP, assurance accident non-professionnelle, etc., avec les montants en CHF pour chacune.
- Éventuellement les autres retenues autorisées : par exemple une retenue pour une avance sur salaire, ou une cotisation syndicale si applicable.
- Le cas échéant, le montant de l’impôt à la source déduit.
- Le salaire net à payer (après toutes déductions).
- Les charges sociales employeur correspondantes (souvent indiquées à titre informatif sur la fiche de paie ou sur un récapitulatif à part).
La fiche de salaire suisse est un document officiel important : elle permet au salarié de vérifier le calcul de son salaire et sert de justificatif de revenu en cas de besoin. L’employeur doit s’assurer que chaque élément est conforme aux lois (taux de cotisation à jour, barème d’impôt correct, etc.).
Certificat de salaire annuel
À la fin de l’année (généralement début de l’année suivante, p. ex. janvier 2026 pour l’année 2025), l’employeur doit remettre à chaque employé un certificat de salaire. Il s’agit d’un document récapitulatif standardisé (formulaire officiel) qui indique :
- Le total du salaire brut annuel versé.
- Le total des cotisations sociales prélevées sur l’année (AVS/AI/APG, AC, LPP, etc.).
- Les montants d’allocations ou indemnités versées (p. ex. allocations familiales, frais remboursés, qui peuvent être déclaratifs selon les cas).
- Le total de l’impôt à la source prélevé sur l’année (si applicable).
- D’autres informations utiles pour la fiscalité : par exemple si l’employé bénéficie d’une voiture de fonction (avantage en nature à déclarer), ou s’il a reçu des prestations en capital, etc., ces éléments figurent sur le certificat sous des rubriques précises.
Le certificat de salaire suisse est indispensable pour remplir correctement sa déclaration d’impôt annuelle. L’employeur l’envoie également aux autorités fiscales (dans certains cantons, la transmission est électronique directe). En cas d’erreur sur le certificat, le salarié doit demander une correction rapidement.
Déclarations sociales et fiscales de l’employeur
En parallèle de la remise de documents aux employés, l’employeur doit effectuer un certain nombre de démarches auprès des administrations :
- Déclarations aux caisses sociales : L’employeur déclare régulièrement (mensuellement ou trimestriellement selon la caisse) les salaires versés à la caisse de compensation AVS, à la caisse de chômage et à la caisse LPP. Il paie les cotisations totales (part employeur + part employé) à ces caisses dans les délais impartis.
- Déclaration d’impôt à la source : Chaque mois, l’employeur doit reverser aux autorités fiscales le total de l’impôt à la source prélevé sur les salaires, accompagné d’un relevé détaillé. En fin d’année, un récapitulatif annuel est également transmis à l’administration fiscale.
- Tenue des registres : L’employeur doit conserver les justificatifs (fiches de salaire, preuves de paiement des charges, etc.) pendant la durée légale de conservation des documents commerciaux.
- Respect du droit du travail : Bien que cela dépasse le seul cadre salaires/impôts, rappelons que l’employeur doit aussi respecter les minima légaux (p. ex. salaire minimum cantonal s’il existe, durée du travail, paiement des heures sup, etc.) et les conventions collectives applicables, ce qui a une incidence sur le niveau de salaire brut.
En remplissant correctement ces obligations, l’employeur assure la conformité légale de l’entreprise et évite des sanctions. De son côté, l’employé bénéficie d’une transparence sur sa rémunération et d’une sécurité quant à ses droits sociaux et fiscaux.
Conclusion
Salaires et impôts sont intimement liés dans le système suisse, et la compréhension de leur fonctionnement est essentielle pour éviter les mauvaises surprises. Du salaire brut initial au salaire net reçu, chaque élément – cotisations AVS/AI/APG, assurance-chômage, LPP, impôt à la source – joue un rôle précis. Les employeurs comme les employés doivent connaître leurs obligations : l’un pour établir correctement les fiches de paie et déclarations, l’autre pour planifier son budget et régulariser sa situation fiscale chaque année.
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